Suite aux problèmes économiques du pays liés à la crise mondiale, une journée de grève nationale a été constatée aujourd'hui en Grèce et particulièrement à Athènes. Les syndicats ont appelé à une grève générale des administrations et des transports afin de paralyser le pays durant toute la journée.
Le premier ministre George Papandreou a en effet proposé un plan de relance de 5 ans basé sur l'augmentation des impôts, la vente d'actifs publics et la réduction des dépenses publiques afin de rembourser les prêts nationaux envers le FMI et l'UE.
Plus de 1 500 policiers ont été mobilisés pour tenter de maîtriser une foule de 20 000 personnes partagée entre colère et incompréhension. Le mouvement s'est déroulé sans encombre majeure. Les trompettes et les sifflets sur la place du parlement ont retenti une bonne partie de la journée pour tenter d'empêcher le vote d'un plan de rigueur qui divise de plus en plus le pays et un gouvernement qui ne fait plus l'unanimité face à la montée des conservateurs.
La situation est donc critique pour le pays entre un peuple en colère, un gouvernement qui doit obtenir des aides pour relancer l'économie et faire face en même temps aux révoltes de sa population, et des créanciers qui ne savent plus de quelle manière aider le pays tout en étant certain de récupérer leur argent.
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