Monday, 20 June 2011

Venet indetermine Versailles


Après Koons, Murakami et Veilhan, c’est au tour du sculpteur Français d’exposer 7 de ses œuvres dans la résidence royale. L’art contemporain ré arpente le domaine, soulevant une fois de plus le débat sur la légitimité de cette cohabitation.



Depuis quelques années, le Château de Versailles est le site privilégié des artistes contemporains avare d’une certaine sur reconnaissance. Témoin de l’engouement post-exhibition : les prix des œuvres qui flambent chez Christie’s quelques mois plus tard.
C’est dans ce climat, que le milliardaire français Pinault (PDG de Christie’s via PPR, ndlr) réaffirme son amour pour l’art moderne en exhibant le sculpteur/plasticien Bernar Venet, cet exilé français dont la notoriété n’est plus à faire.
De Provence jusqu’aux quartiers huppés de New York, il est passé du statut de  précurseur en art conceptuel dans les années 70 à effigie de l’art contemporain. Bien loin de ces débuts radicaux (toile de déchets, peinture au goudron…), il manie à présent les lignes et les axes dans un formalisme empreint de mathématiques complexes. Il joue avec les formes et les axes, dans le strict de l’acier rouillé - ou plutôt « weathered » selon lui- qu’il décline depuis plusieurs années dans des villes différentes. Du cours de l’intendance Bordelais, à Nice, en passant par la Californie, Séoul et encore bien d’autres, il a su exposer son imaginaire aux yeux de tous.  
Versailles et sa mégalomanie se rencontre donc pour quelques mois, sous l’œil critique (ou non), de visiteurs de plus en plus accoutumés au métissage artistique des monuments français.
Jusqu’au 1er Novembre, pour plus d’information : www.chateauversailles.fr

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